Osaka estime que le gazon peut lui convenir : « Il y a du potentiel, j’espère pouvoir le débloquer »

Naomi Osaka revient à Wimbledon avec l’ambition discrète mais réelle de faire mieux que lors de ses précédentes apparitions. Pour son cinquième essai sur le gazon londonien, elle débutera face à l’Australienne Talia Gibson.

Naomi Osaka, 2025 Naomi Osaka, 2025 © Zuma / Psnewz

Naomi Osaka a appris depuis longtemps à ne pas nourrir de trop grandes attentes à Wimbledon, ce qui semble être une approche raisonnable, puisqu’elle n’a disputé le tournoi que quatre fois, sans jamais dépasser le troisième tour.

L’ex-numéro 1 mondiale n’a participé qu’à un seul tournoi de préparation cette année, s’inclinant de justesse face à Liudmila Samsonova à Berlin. Battue dès le premier tour à Roland-Garros par Paula Badosa en trois sets, la Japonaise n’aborde donc pas Wimbledon avec beaucoup de certitudes sur son niveau de jeu.

Mais avec sa fille à ses côtés cette année, Osaka s’est présentée souriante samedi en conférence de presse d’avant-tournoi, évoquant un certain optimisme.

« Je pense que je m’y habitue de plus en plus », a-t-elle déclaré. « Je me sens un peu plus à l’aise sur le gazon maintenant.

JE FRAPPAIS TOUT FORT PARCE QUE JE NE SAVAIS PAS CE QUE JE FAISAIS

Lorsqu’on lui a demandé si elle se souvenait de sa première expérience sur gazon, Osaka n’a pas mentionné son tout premier match (un tournoi ITF 50 000 $ à Fukuoka en 2014), mais elle s’est rappelée de son premier tournoi sur herbe en Grande-Bretagne, à Surbiton, quelques semaines plus tard.

« C’était un 50K ou quelque chose comme ça », a-t-elle expliqué. « Je crois même que j’étais allée en finale en ne sachant pas du tout ce que je faisais. Je frappais chaque balle à fond parce que je pensais que je ne pouvais pas bien courir sur cette surface. »

« Donc, pour une première impression, ce n’était pas si mal. Et ça me donne envie de voir ce que je pourrais faire sur gazon. Je dirais qu’il y a un vrai potentiel, et j’espère pouvoir le débloquer. »

MON RÊVE SERAIT DE BIEN JOUER ICI

Avec la saison sur dur aux États-Unis qui se profile après Wimbledon, Osaka espère pouvoir retrouver son rythme et remonter au classement, elle qui est aujourd’hui 56e mondiale.

Mais sur gazon, elle garde les pieds sur terre. Elle espère de bons résultats, sans se mettre trop de pression.

« J’ai appris à ne pas avoir trop d’attentes envers moi-même », confie-t-elle. « Je me mets beaucoup de pression. Et plus le temps passe, plus je ressens cette envie de mieux faire, ce qui est normal, évidemment. Mais mes espoirs, ou mon rêve, ce serait de bien jouer ici. »

« Je ne peux avancer qu’un match à la fois. Et je dis souvent ça, mais je dirais même : un point à la fois. J’essaie de tirer le maximum des opportunités qui se présentent, et surtout, d’être reconnaissante d’être ici. »

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