“Presque impossible d’y penser”: Vondrousova, une histoire d’amour avec le gazon tellement inattendue

La Tchèque, qui jouera sa deuxième finale en Grand Chelem après Roland-Garros en 2019, n’avait gagné qu’un match à Wimbledon (en quatre participations) avant l’édition 2023.

Marketa Vondrousova - Wimbledon 2023 Marketa Vondrousova – Wimbledon 2023 © Chryslene Caillaud / Panoramic

Avant de fouler les courts londoniens en 2023, Marketa Vondrousova n’avait gagné qu’un match à Wimbledon en quatre participations (face à Anett Kontaveit en 2021). Déjà finaliste à Roland-Garros en 2019 et huitième de finaliste à l’Open d’Australie et l’US Open, la Tchèque ne semblait pas à l’aise sur le gazon.

Il aura fallu l’année 2023 pour que la joueuse de 24 ans connaisse ses meilleures performances sur herbe. Sa prestation presque parfaite en demi-finales face à Elina Svitolina (6-3, 6-3) l’a propulsé en finale de Majeur pour la deuxième fois de sa carrière. Elle a surtout démontré à quel point ses qualités matchent totalement avec la surface verte.

Marketa Vondrousova - Wimbledon 2023
Marketa Vondrousova – Wimbledon 2023 © Action Plus / Panoramic

Pourtant, en conférence de presse, la principale intéressée semblait ne pas trop comprendre ce qui lui arrivait. L’an dernier (blessée, elle n’avait pas pu jouer à Wimbledon), elle n’aurait jamais imaginé pouvoir jouer une finale sur ce mythique Center Court.

“Je veux dire qu’ici, sur le gazon, c’était presque impossible d’y penser. Je n’avais pas joué beaucoup de matches sur cette surface. Mon meilleur résultat a été le deuxième tour. Sur dur ou sur terre battue, bien sûr je vous aurais dit que c’était possible. Mais sur le gazon, c’était impossible pour moi. C’est encore plus fou que cela se produise”, a insisté la Tchèque qui affrontera Ons Jabeur en finale, tombeuse d’Aryna Sabalenka dans la deuxième demi-finale.

L’expérience d’une première finale de Grand Chelem

En 2019, avant d’affronter Ashleigh Barty en finale de Roland-Garros, Marketa Vondrousova avait encore l’insouciance de la jeunesse. Âgée de 19 ans à l’époque, elle n’avait inscrit que quatre petits jeux et n’avait jamais rivalisé avec son adversaire (6-1, 6-3).

Quatre ans plus tard, elle n’attend qu’une chose : pouvoir de nouveau goûter à cette pression avec plus d’expérience : “Je pense que cela peut vraiment aider dans les moments difficiles. Je suis passé par là. J’étais très jeune, alors je pense que c’était trop pour moi à l’époque. Je pense que cela peut aussi vous aider sur le chemin. Vous savez ce qu’il faut faire. Vous savez que vous devez avoir de bonnes personnes autour de vous. Je suis un peu plus âgée maintenant, je suis une personne un peu différente. Je suis très heureux de revivre cela”, s’impatiente la principale intéressée.

En conférence de presse, la Tchèque ne connaissait pas encore son adversaire en finale. Elle s’est tout de même exprimée sur Ons Jabeur qu’elle affrontera samedi : “J’ai l’impression que nous sommes les mêmes sur certains points. Nous faisons des amorties, nous aimons les slices. C’est plus mon jeu que celui de Sabalenka. Elle a l’habitude de jouer des finales en Grand Chelem. C’est une finale, donc ce sera un match difficile” a prévenu la Tchèque.

Vondrousova est sur une bonne dynamique face à la Tunisienne : elle reste sur deux victoires contre elle en 2023, à l’Open d’Australie et Indian Wells. Sur gazon, leur seul affrontement s’était soldé par une victoire de Jabeur à Eastbourne en 2021.

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