Vainqueure de son premier titre du Grand Chelem, Rybakina sait désormais qu’elle a les atouts pour viser encore plus haut

Elena Rybakina, vainqueure de son premier titre du Grand Chelem à Wimbledon, sait désormais qu’elle à sa place parmi les meilleures.

Elena Rybakina, Wimbledon 2022 Elena Rybakina, après son sacre à Wimbledon 2022 – © AI / Reuters / Panoramic

Maintenant qu’elle a apposé son nom au palmarès de Wimbledon, l’un des tournois les plus prestigieux du monde, quelle sera la prochaine étape pour Elena Rybakina ? Après avoir remporté son premier titre du Grand Chelem et écrit l’histoire de son pays, la Kazakhe a d’abord bien mérité un peu de repos.

Mais lorsque l’excitation retombera et qu’elle réalisera ce qu’elle a accompli sur le gazon londonien le samedi 9 juillet 2022, la joueuse de 23 ans commencera à penser à la suite et à se fixer de nouveaux objectifs. C’est ce que font tous les champions et toutes les championnes.

Avec son jeu puissant, construit autour de son énorme service et de ses coups qui font mal à ses adversaires, Elena Rybakina a les atouts pour s’imposer sur toutes les surfaces. Et maintenant qu’elle connaît la pression d’un tel événement, elle sera en mesure de la gérer encore mieux qu’elle ne l’a fait contre Ons Jabeur, lorsqu’elle est a renversé la Tunisienne après la perte du premier set pour devenir la première Kazakhe à remporter un titre en Grand Chelem.

“Oui c’est sûr, si je suis capable d’aller loin dans les autres Grands Chelems, je connais déjà cette sensation et le chemin à parcourir”, a-t-elle déclaré. “Je sais à quel point cela peut être stressant. Mais je pense, bien sûr, que ce n’est que de l’expérience. La prochaine fois, j’aborderai les choses différemment.”

Vukov : “Oui, Rybakina peut-être numéro un mondiale”

Selon son entraîneur, Stefano Vukov, interrogé par Tennis Majors, Elena Rybakina a le potentiel pour progresser et réaliser encore de grandes choses sur le circuit WTA. La Kazakhe compte déjà trois titres, un sur dur à Hobart, un sur terre battue à Bucharest et un sur gazon, à Wimbledon. Son jeu peut faire mal sur toutes les surfaces, un grand atout.

“Oui, absolument, absolument”, a répondu Stefano Vukov lorsqu’on lui a demandé si elle pouvait être numéro 1 mondiale. “J’ai été très surpris par la retraite d’Ashleigh Barty. Mais maintenant, nous avons des possibilités très ouvertes.”

“Son jeu est fait pour le gazon, je pense, mais elle est très polyvalente car notre première victoire était sur terre battue. La deuxième a eu lieu à Hobart sur dur. Finale à Dubaï sur dur, quart de finale à Roland-Garros, victoire à Wimbledon. Elle a fait pas mal de finales dans les tournois sur dur en 500, comme Dubaï et Saint-Pétersbourg. Elle s’est bien débrouillée sur toutes les surfaces, il n’y a pas vraiment une surface dont elle ne peut pas tirer parti.”

Elena Rybakina célèbre sa victoire à Wimbledon 2022 avec son coach Stefano Vukov
Elena Rybakina célèbre sa victoire à Wimbledon 2022 avec son coach Stefano Vukov – © AI / Reuters / Panoramic

Pour ceux d’entre nous qui viennent d’Europe de l’Est, nous devons toujours nous battre. 

Stefano Vukov

Le plus dur commence maintenant pour Elena Rybakina, qui va désormais être très attendue dans chaque tournoi qu’elle va disputer. La confirmation après un premier titre en Grand Chelem peut-être très compliquée. Emma Raducanu, vainqueure à l’US Open en 2021, n’a depuis plus atteint la moindre finale sur le circuit WTA. Sofia Kenin, titrée à l’Open d’Australie en 2020, a disparu des radars et est désormais 329e mondiale.

Mais pour l’entraîneur d’Elena Rybakina, Stefano Vukov, la Kazakhe a un atout qui va lui permettre de digérer son premier sacre en Grand Chelem pour mieux rebondir. Le calme impressionnant de la joueuse de 23 ans, qui n’a presque pas célébré sa victoire sur le Centre Court avant de finalement fondre en larmes en conférence de presse, va l’aider à garder les pieds sur terre.

“Absolument.” a-t-il répondu lorsque qu’on lui a demandé si le calme de Rybakina allait jouer en sa faveur sur la durée. “D’un autre côté, nous avons toujours été les outsiders. Ce n’est pas comme Emma Raducanu – quand elle a gagné l’US Open, toute la nation a commencé à la pousser, elle vient de Grande-Bretagne après tout, le marketing est différent et toutes ces choses. Pour ceux d’entre nous qui viennent d’Europe de l’Est, nous devons toujours nous battre. Elle est habituée à cela, je suis habitué à cela.”

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