Alcaraz : « Cette pression (de pouvoir redevenir n° 1) m’a peut-être un peu ‘tué' »
L’Espagnol n’est pas parvenu à profiter de l’absence de Jannik Sinner et des contre-performances d’Alexander Zverev.
Carlos Alcaraz, pendant son media day à Monte-Carlo en 2025 (Chryslène Caillaud / PsnewZ)
La suspension de trois pour dopage, reconnu comme non intentionnel, de Jannik Sinner a provoqué une onde de choc dans le monde du tennis, en ouvrant la porte pour un changement de roi du classement ATP.
Alexander Zverev, dauphin de l’Italien, était en pole position pour s’asseoir sur le trône, mais son enchaînement de contre-performances a éteint ses espoirs.
Derrière l’Allemand, Carlos Alcaraz, pouvait lui aussi visait cet objectif. L’Espagnol compte actuellement 3610 points de retard sur Zverev et 925 sur Sinner.
Bien parti grâce à son sacre lors de l’ATP 500 de Rotterdam – son premier sur dur intérieur -, l’Espagnol a ensuite été stoppé en quart de finale à Doha, un tour plus tard à Indian Wells, et, surtout, dès son entrée en lice à Miami, par David Goffin.
« Beaucoup de gens m’ont dit que j’avais l’opportunité de redevenir numéro 1 mondial (en 2022, après son titre à l’US Open, il a été le plus jeune numéro 1 ATP de l’histoire) en l’absence de Jannik », a déclaré Alcaraz lors de son media day à Monte-Carlo.
« Cette pression m’a probablement un peu ‘tué' », a-t-il ajouté.
Je suis trop loin de Jannik (Sinner).
Conséquence de cette « pression », le quadruple vainqueur en Grand Chelem a confié que la place de numéro 1 n’était plus un objectif pour le moment.
« Je pense juste que je ne suis pas capable de devenir numéro 1 pendant la saison sur terre, même si Jannik (Sinner) ne joue pas », a-t-il déclaré.
« Je suis trop loin de Jannik (au classement) », a-t-il continué. « Donc je n’ai plus à y penser, mais juste à aller sur le terrain et jouer. C’est mon état d’esprit actuellement. »
Le protégé de Juan Carlos Ferrero est attendu au tournant en ce moment. Auteur du doublé Roland-Garros – Wimbledon l’an passé, plus jeune joueur à avoir réussi cet exploit chez les hommes, il n’a plus soulevé de trophée supérieur à celui d’un ATP 500 depuis.
« Beaucoup de gens ont pu dire que j’aurais dû mieux jouer ou gagner plus de tournois, mais je pense que ce n’est pas juste », a-t-il commenté.
« Je pense que les tableaux, dans chaque tournoi, sont très ouverts et beaucoup de joueurs produisent du très bon tennis, ils méritent d’être là », a-t-il continué. « Tellement de joueurs jouent très bien sur terre battue et toutes les autres surface. (…) J’en vois beaucoup capables de faire d’avoir de grands résultats sur terre.
Pour son entrée en lice au Masters 1000 de Monte-Carlo, Carlos Alcaraz affrontera justement un joueur à l’aise sur cette surface : l’Argentin Francisco Cerundolo, tombeur de Fabio Fognini au premier tour.
