« Je n’arrive toujours pas à y croire », Alcaraz encore sous le choc de sa victoire à Roland-Garros

Carlos Alcaraz fait son retour à la compétition au Queen’s. Entre Ibiza, émotion persistante et ambitions sur herbe, le n°2 mondial entame une tournée cruciale…

Carlos Alcaraz, Roland-Garros 2025 Carlos Alcaraz, Roland-Garros 2025 – © Imago / Psnewz

Un peu plus d’une semaine après son triomphe historique à Roland-Garros, Carlos Alcaraz s’apprête à entamer une nouvelle campagne sur gazon. Le tenant du titre du Queen’s a retrouvé les courts de West Kensington avec un large sourire… et encore un peu de sable d’Ibiza dans les chaussures.

« Je suis allé à Ibiza, encore une fois. C’était fun, mais honnêtement, j’y étais plus mentalement que physiquement », a-t-il confié avec humour en conférence de presse à Londres. Trois jours, trois nuits, un peu de danse et surtout du repos — mérité — après une campagne sur terre battue aussi réussie qu’intense.

Le Murcien de 22 ans sort d’un printemps étincelant, marqué par des sacres à Monte-Carlo, Rome, et bien sûr Roland-Garros, où il a écrit une nouvelle page de sa jeune légende. En finale à Paris, Alcaraz a renversé Jannik Sinner après avoir sauvé trois balles de match et être revenu de deux sets à rien, pour la première fois de sa carrière. Un chef-d’œuvre de 5h29, devenu la finale la plus longue de l’histoire du tournoi. Une victoire qui lui a permis de décrocher un cinquième titre en Grand Chelem tout en restant invaincu en finale majeure (5-0).

Carlos Alcaraz, Roland-Garros 2025
Carlos Alcaraz, Roland-Garros 2025 – © Michtof / Psnewz

Alcaraz va débuter sur gazon face à Davidovich Fokina

Une semaine plus tard, le choc est encore là : « Je regarde encore les vidéos. Je n’arrive toujours pas à y croire », avoue-t-il. Une forme de vertige, compréhensible pour celui qui a égalé Nadal en précocité, deuxième plus jeune joueur de l’histoire à atteindre le cap des cinq Grands Chelems, juste derrière Björn Borg. Et le premier à sauver trois balles de match en finale d’un Majeur pour s’imposer.

Mais pas le temps de s’attarder : place à la saison sur gazon. Titré l’an dernier au Queen’s avant de remporter Wimbledon, Alcaraz mène cette semaine le tableau londonien. Il débutera face à son compatriote Alejandro Davidovich Fokina, dans un tournoi qui fait office de rampe de lancement idéale. Le numéro deux mondial a beaucoup à défendre sur gazon et espère bien réussir à nouveau le doublé Roland-Garros – Wimbledon, comme en 2024.

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