Barty poursuit son parcours écrasant et jouera sa première finale d’Open d’Australie

Ce jeudi, la numéro 1 mondiale Ashleigh Barty n’a fait qu’une bouchée de Madison Keys en demi-finale de l’Open d’Australie

Australia's Ashleigh Barty waves at fans at the 2022 Australian Open Tennis – Australian Open – Melbourne Park, Melbourne, Australia – January 27, 2022 Australia’s Ashleigh Barty waves at fans before her semi final match against Madison Keys of the U.S. || 219167_0009

Open d’Australie 2022Tableau | Programme | Demi-finales

3,5. C’est le nombre de jeux qu’Ashleigh Barty a perdu en moyenne par match depuis le début de l’Open d’Australie 2022. Rouleau compresseur muni d’une raquette, elle a écrabouillé toutes ses adversaires à Melbourne, 21 jeux lâchés en six tours Depuis le début des années 2000, seules Serena Villiams – 16 jeux perdus pour atteindre la finale de l’US Open 2013, 19 pour rejoindre celle de l’édition 2012 – et sa sœur Venus – 20 jeux perdu sur la route du dernier match de Wimbledon 2009 – on fait mieux. Ce jeudi, l’Australienne a collé un 6-1, 6-3 en 1h02 à Madison Keys, qui n’a jamais vaincu une numéro 1 mondiale en cinq tentatives.

Barty, première Australienne en finale de l’Open d’Australie depuis 1980

“C’est incroyable, j’aime tellement ce tournoi, je joue mon meilleur tennis, et maintenant nous (son équipe et elle) avons une chance de le gagner”, a-t-elle répondu à Jim Courier lors de l’interview sur le court. “J’ai essayé de lui faire jouer beaucoup de balles et de la mettre sous pression sur son service, parce qu’elle a la capacité de vous mettre loin de la balle très rapidement. (…) C’est génial de voir Madison être de retour là où est sa place (au plus haut niveau en Grand Chelem). C’est une super joueuse et une personne formidable. Je l’adore et j’ai beaucoup de respect pour elle.”

Dès l’entame du duel, face à une adversaire qui jouait sa première demi-finale de Grand Chelem depuis l’US Open 2018, Barty a débuté son entreprise de démolition. Par la puissance pure, non. Mais par la destruction du jeu de l’Américaine. Variant zones, trajectoires et effets, la surnommée “Ash” est parvenue à mettre la 51 du classement WTA dans une situation qu’elle affectionne peu : la forcer à se déplacer sans cesse. Tactique payante pour se mettre à l’abri des frappes brutales, notamment en coup droit, de la native de l’Illinois.

Aucunement impactée par la pression de jouer à domicile et la perspective de devenir la première Australienne à se qualifier pour la finale du tournoi depuis Wendy Turnbull en 1980, la favorite du public n’a laissé que des miettes à sa rivale du jour dans l’acte initial. Aucune balle de break concédée, seulement cinq points perdus sur ses engagements, 50 % d’échanges remportés sur le premier service adverse, 83 % sur le second, et trois balles de break converties sur trois. Résultat : 6-1 en moins d’une demie heure.

Barty peut devenir la première Australienne sacrée chez elle depuis 1978

Au cours de la deuxième manche, la native d’Ipswich a dû faire face à un peu plus de résistance. A 2-2, s’appuyant, comme souvent malgré son mètre 66, sur la qualité de son service, elle a écarté, d’un ace, la seule balle de break à laquelle elle a eu à faire face ce jeudi. Prenant la mise en jeu adverse dans la foulée, elle a conservé son avantage jusqu’au bout. Sans trembler. Depuis le début de la quinzaine, seule Amanda Anisimova, en huitièmes de finale, est parvenue à lui prendre un jeu de service.

Gagnante de Roland-Garros 2019 et de Wimbledon 2021, Ashleigh Barty a désormais rendez-vous avec Danielle Collins ou Iga Swiatek pour tenter de devenir la première Australienne sacrée chez elle en simple depuis Chris O’Neil en 1978. “Plus qu’un match, tu es prête ?”, lui a demandé Courier sur la Rod Laver Arena. Réponse : “Absolument.”

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