« Ma relation avec eux n’est pas idéale » : Osaka craint les prélèvements maladroits des agents de l’antidopage

La Japonaise a été approchée par des agents de contrôle antidopage pour un test de dépistage à 5h du matin samedi, en amont de Roland-Garros.

Naomi Osaka - Miami 2025 Naomi Osaka – Miami 2025 © Zuma / Psnewz

L’ancienne numéro 1 mondiale, Naomi Osaka, a subi un contrôle antidopage à l’aube, avant le début de Roland-Garros 2025, et elle s’est exprimée sur cette expérience lors de sa conférence de presse d’avant-tournoi, samedi.

Pour sa deuxième participation à Roland-Garros depuis son retour, Osaka affrontera la tête de série n°10, Paula Badosa. Elle arrive dans le tournoi avec un regain de confiance, grâce à une victoire à Saint-Malo (WTA 125) et une belle performance à Rome (huitièmes de finale).

La joueuse japonaise a vécu une situation inconfortable samedi matin, lorsque les agents de l’antidopage ont frappé à sa porte à l’aube. Cette visite lui a rappelé les mésaventures de l’année précédente à Paris, où l’agent chargé des prélèvements sanguins avait dû s’y reprendre à plusieurs reprises pour trouver la bonne veine, laissant des bleus.

« Ils font un peu peur », a confié Osaka aux journalistes samedi. « Pour moi, l’antidopage, c’est… je n’ai pas une super relation avec eux, simplement parce qu’ils viennent toujours prendre du sang et de l’urine – je ne sais pas si ça dégoûte les gens que je dise ça, mais bon – et mes veines sont notoirement difficiles à trouver. Quelqu’un m’a déjà dit que c’était un truc japonais. Je ne sais pas si c’est vrai. »

En général, ils ne trouvent pas mes veines

« Donc voilà, ils viennent à 5h du matin et me piquent plusieurs fois. En général, ils ne trouvent pas mes veines, donc ils ont droit à trois essais. Parfois, ils n’y arrivent pas. Ils disent : “Oups, désolé, on va essayer ce bras, puis celui-là, puis encore celui-là.” Je dois toujours leur dire : “Hé, mon bras de jeu c’est le droit, je préfère qu’on utilise le gauche, bla bla bla.” »

« Et aujourd’hui, c’était un peu effrayant, parce que l’année dernière, ils sont aussi venus à 5h, et l’infirmière n’avait pas réussi à trouver mes veines du tout », a t-elle raconté. « J’avais de gros bleus sur les bras pendant un moment. Heureusement, ce n’était pas la même personne. Sans vouloir la critiquer. Aujourd’hui, ça s’est bien passé parce que, par chance, j’avais justement envie d’aller aux toilettes quand ils m’ont réveillée. »

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