« Magique » : En finale de l’US Open, Fernandez est sur un nuage

Leylah Fernandez est en finale de l’US Open à seulement 19 ans. Un rêve pour la Canadienne, qui a décrit son parcours à New York comme étant « magique ».

Va-t-elle se réveiller un jour ? Non, car même si son parcours à New York semble sortir tout droit d’un rêve, c’est bien la réalité. Leylah Fernandez, 19 ans, est en finale de l’US Open. Et la Canadienne y a mis la manière ! Un niveau de jeu stratosphérique, des victoires face à Naomi Osaka, Angelique Kerber, Elina Svitolina et Aryna Sabalenka. Trois membres du top 10, deux multiples vainqueures en Grand Chelem, le tableau de chasse est plus que prestigieux. 

“Je pense que j’ai fait des choses incroyables”, a-t-elle déclaré en conférence de presse à l’issue de sa victoire face à Aryna Sabalenka en demi-finale. “Je ne sais pas. Je pense que le mot qui m’a le plus marqué est ‘magique’, parce que non seulement mon parcours est très bon, mais aussi la façon dont je joue en ce moment.”

“Je m’amuse juste, j’essaie de produire quelque chose que le public apprécie. Je suis heureuse que, quoi que je fasse sur le terrain, les fans l’apprécient et moi aussi. On va dire que c’est magique.” Leylah Fernandez espère sans doute que la magie opérera jusqu’à samedi, date de son affrontement face à Emma Raducanu en finale de l’US Open. 

Leylah Annie Fernandez of Canada celebrates.
Leylah Annie Fernandez, US Open 2021 – AI / REUTERS / PANORAMIC

Fernandez a une motivation supplémentaire  

Tout au long de son parcours à Flushing Meadows, Leylah Fernandez n’a jamais été favorite de ses matchs. Logique face à des adversaires d’un calibre supérieur sur le papier. Mais déjouer les pronostics et prouver aux gens qu’ils ont tort de ne pas croire en elle, la 73e mondiale adore cela. En conférence de presse, la Canadienne a notamment délivré une anecdote qui résume tout de la motivation qui l’anime pour aller au bout de son rêve. 


“Beaucoup de gens ont douté de moi, de ma famille et de mes rêves”, a expliqué Fernandez. “Ils n’arrêtaient pas de dire non, que je ne serai pas une joueuse de tennis professionnelle, que je devrais arrêter et continuer à aller à l’école. Je me souviens d’une professeure, qui était en fait très drôle à l’époque, elle ne l’était pas, mais maintenant j’en rigole. Elle m’a dit d’arrêter de jouer au tennis, que je n’y arriverais jamais, et que je devais me concentrer sur l’école. »

“Vous savez quoi, je suis contente qu’elle m’ait dit ça parce que chaque jour j’ai cette phrase dans ma tête qui me dit que je vais continuer, que je vais aller jusqu’au bout et que je vais lui prouver que tout ce dont j’ai rêvé, je vais le réaliser.”

Un conte de fée qui mérite un happy end. Mais il reste une marche à franchir, la plus haute. 

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