Passée totalement à côté de sa fin de match, Osaka s’incline face à Stearns en huitièmes de finale à Rome
La Japonaise menait 4-2 dans le jeu décisif de la troisième manche face à Stearns (6-4, 3-6, 7-6) avant de craquer.

Naomi Osaka menait 4-2 dans le tie-break décisif dans la première manche et avait le court ouvert après une très bonne première balle. Son revers est resté dans le filet et la Japonaise a perdu les cinq derniers points du tie-break face à Peyton Stearns (6-4, 3-6, 7-6). Elle ne jouera pas son premier quart de finale en WTA 1000 depuis Miami en 2022, avant sa grossesse.
Pour deux joueuses supposées non spécialistes de la terre battue, Naomi Osaka et Peyton Stearns se sont livrées un vrai combat pendant 2h41. C’est d’abord l’Américaine qui réalisait le meilleur début en prenant le service de son adversaire dès le troisième jeu. Elle le conservait jusqu’au bout devant une Osaka pas encore totalement rentrée dans sa partie, notamment au retour (une balle de break obtenue seulement).
Le scénario de la seconde manche ressemblait quelque peu à celui de la première avec un break, cette fois plus tardif, de Naomi Osaka. La Japonaise ne concédait pas la moindre balle de break et recollait à un set partout malgré quelques signes d’usure. Elle demandait un premier temps-mort médical pour des problèmes à la main, visiblement de nombreuses ampoules.
Fin de série pour Osaka
Ces dernières ne l’empêchaient pas pour autant de prendre la mise en jeu de l’Américaine d’entrée de troisième manche pour mener 2-0. Osaka, qui aime répéter qu’elle se sent redevenir une matcheuse, lâchait le combat, quatre jeux de suite et demandait un nouveau temps mort médical… avant que Stearns, proche d’un second quart de finale en WTA 1000, ne connaisse un moment de tension qui la laissait échapper deux jeux de service.
Bien revenue dans le match, Stearns sauvait cinq balles de break à quatre partout et poussait son adversaire dans un tie-break décisif, pas la mission préférée de Osaka. Son dernier jeu décisif dans un troisième set remontait à s’Hertogenbosch en 2024, perdu face à Bianca Andreescu. Malgré un bon départ, la Japonaise offrait ce tie-break et ce dernier acte à Peyton Stearns sur trois fautes directes de suite (29 au total pour Osaka, 33 pour Stearns).
« Dans le tie-break, j’essayais juste de ne pas vomir au milieu du court », a reconnu la vainqueure du jour après la rencontre. « Je ne me sentais pas très bien. J’ai creusé profondément. Je ne pense pas avoir creusé aussi profond depuis longtemps. »
Après sa victoire face à Madison Keys au tour précédent, Stearns, qui démarre une collaboration avec l’ancien joueur slovène Blaz Kavcic, signe un nouveau succès de prestige à Rome. 32e mondiale au classement en direct, elle pourrait s’assurer un statut de tête série à Roland-Garros en cas de victoire face à Elina Svitolina ou Danielle Collins en quarts de finale. Pour Osaka, la série de huit victoires consécutives, après son titre à Saint-Malo, s’arrête là.
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