Venus Williams s’arrête en huitièmes à Washington : « Je sais que je vais mieux jouer »
Deux jours après un retour gagnant contre Peyton Stearns, Venus Williams a été éliminée jeudi soir en huitièmes de finale à Washington par la Polonaise Magdalena Frech (6-2, 6-2). Malgré la défaite, l’Américaine se veut confiante pour la suite.
Venus Williams Washington 2025 – © Zuma / Psnewz
L’histoire était belle, mais elle s’est arrêtée net. Venus Williams, 45 ans, n’a pas réussi à prolonger la magie de son entrée en lice à Washington, où elle avait signé une victoire pleine d’autorité contre Peyton Stearns (6-3, 6-4), sa première victoire en simple depuis août 2023. De retour à la compétition après seize mois loin du circuit, l’ancienne numéro 1 mondiale a cette fois été largement dominée par Magdalena Frech (6-2, 6-2), en 1h13 de jeu.
Opposée à une adversaire solide du fond du court, la septuple lauréate en Grand Chelem a rapidement montré des signes de fatigue. Après un début de match accroché, elle a cédé sept jeux de suite et n’a jamais trouvé l’énergie pour relancer la dynamique.
« Je n’avais plus de jus aujourd’hui malheureusement, j’ai essayé de trouver de l’énergie mais je n’ai pas pu. Quatre matches dès la première semaine (avec deux en double), c’est beaucoup ! », a-t-elle confié.
Malgré la frustration, Williams a retenu le positif d’une semaine encourageante, marquée par du temps de jeu et des sensations retrouvées : « Je me suis tellement amusée, j’ai pu jouer beaucoup de matchs ici, c’est un plus, je ne pourrais pas être plus heureuse de ma première semaine. La bonne nouvelle, c’est que j’ai toujours le contrôle des points. L’important, c’est de mettre la balle dedans, c’est ce que je n’ai pas fait aujourd’hui. Je sais que je peux mieux jouer et que je vais mieux jouer. »
Déjà tournée vers la suite de sa tournée estivale, Venus Williams disputera le WTA 1000 de Cincinnati (7-18 août), où elle a reçu une wild card. Elle devrait également participer à l’US Open (24 août – 7 septembre), en double mixte, aux côtés de son compatriote Reilly Opelka. Une nouvelle page d’une carrière exceptionnelle, que l’Américaine refuse encore de refermer.
