Zverev accusé de violences conjugales : Le témoignage accablant de Sharypova

La semaine dernière, Olga Sharypova a révélé avoir été victime de violences physiques commises par son petit ami de l’époque, Alexander Zverev. Des accusations qu’elle a réitérées ce jeudi, dans un long entretien accordé à Racquet.

Alexander Zverev and Olga Sharypova in Perth (2019).

Les mots sont forts, et les accusations potentiellement lourdes de conséquences. Le 29 octobre dernier, Olga Sharypova révélait sur Instagram avoir été victime de violences conjugales commises par Alexander Zverev, son ex-compagnon. Le numéro 7 mondial a formellement démenti dans la foulée, en publiant lui aussi un message sur le célèbre réseau social. Mais son ancienne petite amie n’en est pas restée là. Dans un long entretien accordé à Ben Rothenberg pour Racquet, elle a livré un témoignage pour le moins accablant.

Sharypova décrit un Zverev « très toxique »

Elle-même joueuse de tennis durant ses jeunes années, Olga Sharypova a rencontré Alexander Zverev lors d’un tournoi. Leur histoire sentimentale a commencé en 2018 mais, quelques mois seulement après le début de leur relation, des premières disputes ont éclaté. En plus d’être physique, la violence décrite par Sharypova était psychologique :

« Sur les réseaux sociaux, je peux lire de nombreux messages insultants à mon encontre. Ce sont des inconnus, je peux faire avec. Mais que je ne veux pas entendre ces propos blessants de la part de la personne que j’aime. (…) C’était vraiment dur. Il était très toxique, il me disait des choses terribles, telles que “tu n’es personne, tu n’as jamais rien gagné dans ta vie.” »

Sharypova décrit un Alexander Zverev jaloux et possessif, qui ne peut s’empêcher de harceler sa petite amie au téléphone quand celle-ci est absente. Au point de provoquer un mal-être permanent chez la jeune femme. « Tous les matins, je me levais en me demandant : pourquoi, et pour quoi ? Pour me sentir mal ? Pour ressentir de la négativité autour de moi ? » Le joueur allemand aurait aussi pris l’habitude de la faire culpabiliser. « J’étais la raison de toutes ses défaites, de tous ses problèmes, » précise-t-elle.

 

 
 
 
 
 
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« Il m’a mis un coussin sur la figure »

Les disputes sont fréquentes, et un nouveau cap est franchi à l’été 2019, dans un hôtel new-yorkais, lors de la semaine précédant le début de l’US Open :

« Comme je criais, il m’a jetée sur le lit et m’a mis un coussin sur la figure, se souvient Olga. Je n’ai pas pu respirer pendant quelques instants, puis dès que j’en ai eu la possibilité je me suis précipitée dans le couloir. Il ne m’a pas suivie, car d’autres personnes auraient pu nous voir. »

Après l’incident survenu à New York, il y a eu une brève réconciliation, puis de nouvelles violences à Genève, en marge de la Laver Cup – « Il ne s’est pas contenté de me bousculer ou de me tordre le bras. Pour la première fois, il m’a frappée au visage », révèle Olga – qui l’ont poussée à s’injecter une dose d’insuline pour mettre fin à ses jours. Une tentative de suicide avortée de justesse, mais révélatrice de l’impasse dans laquelle l’ancienne joueuse se trouvait alors. « Je ne voulais pas vivre plus longtemps. » Sharypova ne compte pas engager de poursuites devant des tribunaux. Mais elle veut faire connaître son histoire.

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