Zverev assume sa position : « Je suis le premier derrière Sinner et Alcaraz »
Alexander Zverev s’est exprimé à la veille de son entrée en lice à Halle. Critiqué pour son irrégularité, le n°3 mondial revendique pourtant sa place sur le podium derrière Sinner et Alcaraz, et assure vouloir combler l’écart.

Alexander Zverev n’aime pas trop les procès en irrégularité. À la veille de son entrée en lice au tournoi de Halle, face à l’Américain Marcos Giron, l’Allemand a tenu à remettre les pendules à l’heure. Oui, sa saison 2025 a connu des hauts et des bas. Oui, certains estiment qu’il n’est plus aussi tranchant dans les grands rendez-vous. Mais malgré tout, le constat est là : Zverev est aujourd’hui n°3 mondial, à l’ATP comme à la Race, derrière seulement Jannik Sinner et Carlos Alcaraz.
« Tout le monde est toujours incroyablement surpris quand je gagne un match de tennis ces derniers temps », a-t-il glissé dans un sourire en conférence de presse. « Mais finalement, comme je l’ai déjà dit à Stuttgart, je suis toujours numéro trois mondial. Et je suis aussi troisième à la Race cette année, même si je fais une mauvaise année, comme certains aiment à le dire. »
Un rappel qui sonne comme un message adressé à ses détracteurs. Car si ses résultats sur la tournée américaine ont pu laisser un goût d’inachevé, Zverev reste un pilier du très haut niveau. Vainqueur à Munich en avril, finaliste de l’Open d’Australie, il affiche cette saison un solide bilan de 30 victoires pour 12 défaites.
Dans l’ombre des deux « monstres »
Mais la comparaison permanente avec Sinner et Alcaraz, plus jeunes et plus flamboyants, fausse souvent la lecture de ses performances. « Évidemment, Jannik et Carlos me devancent à juste titre, ils ont remporté la plupart des tournois, mais je suis le premier derrière eux. Maintenant, je dois m’assurer de combler l’écart pour les rattraper », affirme-t-il sans détour.
Zverev connaît aussi l’exigence que cela implique. « Je ne suis pas un Novak Djokovic, je ne suis pas un Rafael Nadal, avait-il reconnu à Roland-Garros. Je ne vais pas aller en finale de chaque tournoi. Mes hauts sont très hauts, mes bas un peu plus bas que ceux d’autres joueurs du top. J’ai appris à accepter ça. »
Reste que face à ses deux rivaux, le n°1 allemand n’est pas en reste. Il mène dans les confrontations directes contre Alcaraz (6-5) et Sinner (4-3), même s’il a parfois cédé dans les moments qui comptent le plus. Sur le gazon de Halle, à domicile, il prépare le prochain Grand-Chelem où il espère franchir un nouveau cap et prouver qu’il n’est pas simplement « le meilleur des autres ».