Plus fort que Tsitsipás, Sinner devient le premier Italien vainqueur de deux matchs au Masters

Lors du premier match du Masters 2023, Jannik Sinner s’est imposé en deux manches face à Stéfanos Tsitsipás dans le groupe vert.

Jannik Sinner, Masters 2023 Jannik Sinner, lors de son match contre Stéfanos Tsitsipás au Masters 2023 (Zuma / Panoramic)
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Il n’a que 22 ans, mais il a déjà signé des statistiques uniques pour un homme de son pays. En s’imposant 6-4, 6-4 en 1h25 contre Stéfanos Tsitsipás lors du match d’ouverture du Masters 2023, Jannik Sinner est devenu le premier Italien vainqueur de deux matchs dans le “Tournoi des Maîtres”.

Participant aux ATP Finals pour la deuxième fois – un record transalpin, à égalité avec Matteo Berrettini –, Sinner y avait ouvert son compteur en 2021… En bénéficiant du forfait de Berrettini, contraint d’abandonner lors de son premier match, pour entrer dans la compétition en tant que remplaçant.

En 2019, grâce à un succès contre Dominic Thiem, Berrettini était devenu le premier Italien à gagner un match lors de la grand-messe de fin de saison. Avant lui, seuls Adriano Panatta en 1975 et Corrado Barazzuti en 1979 avaient participé à l’évènement, sans parvenir à signer un succès.

Sinner jamais en danger… contre un Tsitsipás diminué (?)

“Affronter Stéfanos (Tsitsipás), je savais évidemment que ça allait être très, très difficile”, a déclaré Sinner au micro de Tennis TV, sur le court, une fois la victoire et la première place du groupe vert en poche, en attendant le duel entre Novak Djokovic et Holger Rune ce dimanche soir. “Mais je pense avoir très bien géré (le match). J’ai essayé de rester agressif, ce que j’ai réussi à faire. Je suis très heureux de ma performance.”

Prise de balle précoce en coup droit comme en revers, dans son style habituel, le natif de San Candido s’est évertué à enlever le plus de temps possible au Grec. Tout en appuyant régulièrement sur son revers dans le but de le rendre moins dangereux. Et régulièrement dès le service, à l’image du point de clôture de la manche initiale : une deuxième balle que Tsitsipás n’a pu maîtriser avec son revers, en relançant dans le filet.

Face à un 6e mondial au sujet duquel des rumeurs de forfait circulaient – il avait stoppé ses entraînements contre Alexander Zverev et Carlos Alcaraz lors des jours précédents – en raison de problèmes au dos avant d’avoir le feu vert des médecins d’après le journaliste Simone Eterno, Sinner n’a jamais été en danger. Aucune balle de break à écarter ; tout en pouvant s’appuyer sur le soutien du public de Turin.

Un record italien de plus pour Sinner

“Oui, c’est très différent (de jouer devant son public), c’est une semaine spéciale”, a expliqué celui qui n’est plus mené que 5-3 dans son face-à-face avec l’Athénien. “Et jouer en indoor, ça rend l’ambiance encore plus bruyante. Un grand merci au public, c’est une sensation incroyable. J’essaie d’être vraiment heureux sur le court, en restant très concentré.”

Depuis quelques semaines, Jannik Sinner n’a cessé de signer de nouvelles marques historiques pour son pays. Le 2 octobre, il a atteint le 4e rang mondial, qu’il occupe toujours. Le meilleur classement pour un homme de Italien, à égalité avec Adriano Panatta (en août 1976).

26 jours plus tard, en battant Andrey Rublev à Vienne pour remporter son 55e match en 2023 – il en est désormais à 58 – il avait établi un nouveau record de victoires en une saison pour un Transalpin, en dépassant Barazzuti et ses 54 succès de 1978. Quelques lignes dans le livre d’histoire du tennis italien, qu’il pourrait bien faire évoluer en page entières dans les années à venir. Et pas seulement à l’échelle de “la botte.”

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