Pour Medvedev, il n’y a aucun doute : “Alcaraz mérite à 100% d’être numéro 1”

A peine Carlos Alcaraz est-il redevenu numéro 1 mondial, ce lundi, que déjà des voix se sont élevées pour dire que ce retour au sommet était lié autant à l’absence de Novak Djokovic qu’à son titre à Indian Wells, décroché dimanche.

Evidemment, si le Serbe avait pu défendre ses chances sur la tournée américaine dont il a été privé en raison de son statut d’étranger non-vacciné contre le Covid-19, s’il n’avait pas été barré à l’US Open l’an dernier pour les mêmes raisons et si les 2000 points de son sacre à Wimbledon lui avaient été normalement attribués, le Serbe figurerait à l’heure actuelle nettement devant au classement.

Mais pour Daniil Medvedev, surclassé 6-3, 6-2 par le phénomène espagnol en finale du premier Masters 1 000 de la saison, la controverse, s’il y en a une, n’a pas lieu d’être. Et aucune astérisque ne doit être accolée selon lui au nom d’Alcaraz au sommet du classement ATP.

Mais, mais, mais… Il n’y a pas de “mais”. Carlos est celui qui a marqué le plus de points lors des 52 dernières semaines, et c’est comme ça que le classement fonctionne.

Daniil Medvedev

“A 100% !”, a répondu le Russe lorsqu’on lui a demandé, en conférence de presse, si Carlos méritait d’être numéro 1. “Evidemment, ce n’est pas une bonne chose que Novak n’ait pas pu jouer tous ces tournois, et je suis sûr que tout le monde voudrait le voir jouer aujourd’hui parce que c’est simplement mieux pour le tennis quand il est là. Mais c’est comme ça, c’est tout. A ce compte-là, on pourrait aussi parler des blessures. On pourrait dire par exemple : ‘Nadal est blessé, s’il ne l’était pas, il pourrait être numéro 1.’ Mais, mais, mais… Il n’y a pas de “mais”. Carlos est celui qui a marqué le plus de points lors des 52 dernières semaines, et c’est comme ça que le classement fonctionne. il mérite donc d’être numéro 1.”

Cela dit, conserver cette place de numéro 1 ne va pas être une mince affaire désormais pour Carlos Alcaraz qui va devoir défendre les 2000 points de son sacre à Miami en 2022. Autant dire que pour rester au sommet, l’Espagnol n’a d’autre choix que de gagner à nouveau. Sinon, Djokovic, qui n’a pas joué l’an passé non plus à Miami encore et toujours pour les mêmes raisons, lui repassera devant. Le chassé-croisé se poursuivra. Et les incessants débats aussi.

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