Avant Rome, Sabalenka réfléchit au « bon problème » auquel elle est confrontée
Après son titre à Madrid, la numéro un mondiale affiche un bilan de 50/50 en finales cette année.
Aryna Sabalenka – Madrid 2025 © Laurent Lairys / Psnewz
Depuis le début de sa carrière, Aryna Sabalenka a remporté 20 titres en simple, et terminé finaliste à 17 reprises. Cette année, son ratio en finales est équilibré : elle a soulevé le trophée à Madrid, Miami et Brisbane, mais a échoué à l’Open d’Australie, à Indian Wells et à Stuttgart.
À l’approche du tournoi de Rome, où elle a été finaliste l’an passé, elle écarte l’idée que cela soit un réel problème.
« Honnêtement, c’est un bon problème à avoir », a-t-elle expliqué aux journalistes lors d’une conférence de presse. « En même temps, certaines finales que j’ai perdues ont été vraiment déchirantes, très dures à accepter. Mais je comprends aussi que parfois, il faut juste apprendre. Il y a des jours où on n’est pas aussi bon sur le court, il faut l’accepter, tirer des leçons de cette défaite et revenir plus forte. »
« Ce dont je suis vraiment fière, c’est d’avoir su revenir en finale, d’avoir été capable de changer certaines choses, de voir si la leçon avait été retenue, et d’essayer de proposer un meilleur tennis lors de la finale suivante.«
« Ne pas rester dans le passé »
Sabalenka compte actuellement plus de 11 000 points au classement, avec plus de 4 000 points d’avance sur Iga Swiatek, sa dauphine. Elle essaie de ne pas trop y penser, concentrée sur l’idée de décrocher un nouveau trophée.
« Je dis toujours que je ferai le bilan à la fin de la saison. Pour l’instant, si je pense à ce que j’ai déjà accompli cette année, je me dis : ‘Waouh, c’est beaucoup.’ Mais j’essaie de prendre les choses étape par étape, de me concentrer sur chaque tournoi, chaque match, sans rester dans le passé », a indiqué la principale intéressée.
« Mais oui, je pense que jusqu’ici, cette saison a été vraiment bonne pour moi ! » La numéro un mondiale débutera face à Anastasia Potapova (34e mondiale) ou Dayana Yastremska (45e mondial), un premier tour piégeux.
