Mauresmo : “Caroline Garcia a le jeu pour aller chercher un Grand Chelem”

Victorieuse des WTA Finals en 2005, Amélie Mauresmo évoque dans les colonnes de L’Equipe la victoire de Caroline Garcia.

Amélie Mauresmo, US Open 2019 Amélie Mauresmo, US Open 2019 – Chryslene Caillaud / Panoramic

Los Angeles 2005 – Fort Worth 2022. Dix-sept ans après Amélie Mauresmo, Caroline Garcia est devenue la deuxième joueuse française de l’histoire à remporter les WTA Finals dimanche. L’actuelle directrice du tournoi de Roland-Garros espère désormais que sa jeune compatriote connaitra la même suite de carrière qu’elle en 2005-2006, comme elle l’a confié au journal L’Equipe.

« Quand j’ai gagné le Masters, ça faisait alors un petit moment que j’étais parmi les cinq ou dix meilleures joueuses du monde. Je calais en quarts, en demies des Grands Chelems. Avec ce titre au Masters, j’ai vraiment eu le sentiment que je combattais mes démons. Ça avait été capital dans mon parcours pour atteindre une victoire en Grand Chelem. Ça faisait des années que je calais alors que j’étais « censée » avoir déjà remporté un Grand Chelem, j’en avais du moins les capacités. » 

« Derrière, j’ai surfé sur cette vague de confiance tout au long de la préparation hivernale et de la première partie de saison avec des victoires en Australie, à Paris, Anvers ». Une série de quinze victoires qui lui a ensuite permis de retrouver la place de numéro un mondiale (elle l’avait déjà été quelques semaines en 2004), avant de remporter son deuxième Grand Chelem, à Wimbledon.

Mauresmo a échangé avec Garcia pendant le tournoi

Reste à savoir si Caroline Garcia sera en mesure d’enchaîner de la même façon. Son ancienne capitaine de Fed Cup estime en tout cas qu’elle est en mesure de remporter un tournoi du Grand Chelem. « Le Masters est évidemment une compétition très difficile à remporter. Moins qu’un Grand Chelem parce qu’on a le droit à l’erreur, ce qui n’est pas le cas en Grand Chelem et parce que ça se joue sur une semaine et pas deux semaines. »

« Quand tu gamberges un peu, la gestion sur une semaine est plus simple que sur une quinzaine. Au-delà de ça – et on l’a vu à l’US Open mais même avant -, elle a le jeu pour aller chercher un Grand Chelem », confie Mauresmo. L’ancienne numéro un mondiale est également revenue sur son échange avec Garcia durant la semaine passée, où elle avoue un petit mensonge par omission : 

« Elle voulait savoir quel avait été mon parcours et ce que j’avais fait en poules. Je lui ai dit que j’avais perdu un match mais sans lui préciser que c’était le dernier des poules (contre Mary Pierce, qu’elle a ensuite battue en finale, ndlr) et qu’à ce moment-là, j’étais déjà qualifiée. Ce n’était pas comme elle qui jouait une sorte de quart de finale. C’était marrant d’échanger. »

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