Place à leur 11e duel : Sinner rejoint Alcaraz en finale à Rome !

Le numéro 1 mondial s’est imposé 1-6, 6-0, 6-3 contre Tommy Paul en demi-finale du Masters 1000 italien vendredi soir.

Jannik Sinner, Rome 2025 Jannik Sinner, après sa qualification pour la finale à Rome en 2025 (Inside PsnewZ)
Internazionali BNL d'Italia •Demi-finales • Terminé
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Jeudi soir, votre auteur, dévoué, de ces lignes n’a trouvé qu’une seule explication possible et rationnelle à la performance écrabouillante de Jannik Sinner contre Casper Ruud : ce n’est pas un humain, mais un robot. Un cyborg avec un lance-balle surpuissant programmé à la perfection.

Ce vendredi, le doute s’est installé. L’Italien, corrigé 6-1 par Tommy Paul dans le premier set, ne serait-il finalement qu’un homme ? Mais non. Comme toutes les intelligences artificielles, il lui a fallu le temps d’apprendre pour se régler.

Une fois adapté au style de jeu de Paul, proposant une balle bien différente de celle de Ruud, Sinner a lancé la machine et plus rien n’a pu le stopper. Retrouvant de la précision pour balancer ses gifles dans tous les coins, il s’est imposé 1-6, 6-0, 6-3 en 1h43.

J’ai juste essayé de rester dedans mentalement (dans le premier set)

« J’ai juste essayé de rester dedans mentalement (dans le premier set) », a déclaré le vainqueur lors de l’interview sur le court. « Aujourd’hui (vendredi), les conditions étaient plus froides, (la terre) plus lourde. J’ai eu du mal au début, et il m’a breaké d’entrée. Mais je suis resté présent mentalement. »

Face à un adversaire jouant plus vite que Ruud – car davantage à plat, surtout en revers, et prenant la balle plus tôt – Sinner a disposé d’un peu moins de temps pour envoyer ses parpaings. Il a bien tenté de le faire, mais il a commis beaucoup plus d’erreurs que la veille. Au point d’être mené 5-0 avant de glaner un premier jeu primordial à ses yeux.

« Gagner un jeu (dans le premier set) a été très important », a-t-il analysé. « Au tennis, les choses peuvent tourner rapidement, comme je l’ai dit hier. Aujourd’hui, j’ai montré que chaque moment est crucial. Je suis très content de ça, et d’être en finale. »

6-4 pour Alcaraz, qui reste sur trois victoires de suite contre Sinner

Une fois les réglages faits par rapport au style de son opposant, le Transalpin est redevenu rouleau-compresseur d’une précision chirurgicale, n’écrasant rien au-delà des lignes. Résultat, il a aligné neuf jeux consécutifs pour faire passer le score à 1-6, 6-0, 3-0. En bénéficiant, en plus, d’une double faute pour faire le break dans le troisième set.

S’il a perdu son service d’avance – 1-6, 6-0, 3-2 – en donnant quelques légers signes de difficultés sur certains déplacements – « J’ai une ampoule sous le pied depuis le troisième tour, je l’ai un peu plus sentie aujourd’hui », a-t-il ensuite confié –, il a repris l’engagement du 12e mondial dans la foulée. Il a ensuite bouclé l’affaire sur sa troisième balle de match, après deux non converties sur la mise en jeu de l’Américain à 1-6, 6-0, 5-2.

Jannik Sinner a désormais rendez-vous – leur premier en finale de Masters 1000 – avec Carlos Alcaraz, le seul (sur)homme à l’avoir vaincu sur ses 42 derniers matchs. L’Espagnol mène 6-4 dans leur face-à-face et reste sur trois succès de suite. Lors de leur dernier duel en date, pour le titre à Pékin en fin de saison dernière, les deux phénomènes, s’envoyant des parpaings dans tous les sens, avaient bâti un véritable monument. Alors, vivement dimanche, comme dirait Michel Drucker, cette machine du PAF qui semble n’avoir aucune obsolescence programmée.


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