Djokovic : “Si je gagne dimanche, le Grand Chelem calendaire ne sera peut-être plus si loin”

Après sa victoire en demi-finale de Roland-Garros, Novak Djokovic a, déjà, eu droit à une question sur le Grand Chelem calendaire, ainsi que sur la pression inhérente au fait de jouer pour un 23e titre en Majeur.

Novak Djokovic - Roland Garros 2023 - (c) AI / Reuters / Panoramic Novak Djokovic – Roland Garros 2023 – (c) AI / Reuters / Panoramic

Novak Djokovic est un monstre, dont l’aura est capable de “manger” le cerveau de n’importe quel être humain. Que ce soit sur ou en dehors du court. Après la demi-finale de Roland-Garros, Carlos Alcaraz l’a reconnu, affronter le monument serbe l’a rendu “encore plus nerveux”. En conférence de presse, l’assemblée, elle, absorbée par les pouvoirs du surnommé “Nole”, avait déjà l’esprit dans le futur.

Alors qu’il n’a, pour le moment, remporté “qu’un” Majeur en 2023, le Belgradois a eu droit une question sur le Grand Chelem calendaire. “Le Grand Chelem calendaire est encore très loin”, a-t-il répondu. “Si je gagne dimanche (la finale de Roland-Garros contre Casper Ruud), il ne sera peut-être plus si loin. Mais pour le moment, je pense juste à gagner un autre titre du Grand Chelem ici, j’en suis très proche.”

Quand vous êtes au seuil de l’histoire, ça ajoute de la pression. Novak est humain, il ressent aussi la pression. Souvenez-vous de sa finale contre Medvedev à l’US Open.

Alexander Zverev

“J’ai été dans cette situation plusieurs fois dans ma carrière, je sais comment me préparer de la meilleure façon pour la finale”, a-t-il ajouté. “L’expérience sera de mon côté, mais est-ce que ça fait gagner des matchs ? Je ne crois pas. Je dois bien récupérer, et me préparer pour un nouveau long combat. Et après la finale, en cas de victoire, on parlera de l’histoire du tennis (sourire).”

En 2021, Djokovic était passé à un succès du Grand Chelem. Ses rêves de réussir un exploit seulement accompli par Rod Laver dans l’ère Open, en 1969, avait pris fin en finale de l’US Open. Contre deux adversaires. Un Daniil Medvedev impressionnant, et la pression engendrée par le poids de l’histoire. Au point qu’il avait craqué, en plein match, dans le troisième set, en fondant en larmes suite à l’amour que lui avait manifesté le public.

“Novak est un des meilleurs de tous les temps, mais quand vous êtes au seuil de l’histoire, ça ajoute un peu de pression”, a commenté Alexander Zverev après sa demi-finale perdue contre Casper Ruud vendredi soir à Paris. “Souvenez-vous de sa finale contre Medvedev à l’US Open. La pression… Novak est humain, il la ressent aussi.”

L’histoire plane toujours au-dessus de moi.

Novak Djokovic

Dimanche, le surnommé “Nole” va de nouveau jouer avec une plume en guise de raquette pour tenter d’écrire l’histoire. Celle pour laquelle personne n’a eu assez d’encre jusqu’à présent chez les hommes : remporter un 23e titre du Grand Chelem. De quoi faire peser un peu de poids supplémentaire sur les épaules. Mais, depuis la défaite à New York contre Medvedev, celles de Djokovic sont devenues encore plus charpentées.

“La pression est toujours sur moi, ce ne sera pas différent cette fois”, s’est exprimé le champion de 36 ans. “Ça fait partie de mon sport, de ma vie. Je pense que la pression est un privilège, et une source de motivation. J’espère jouer mon meilleur tennis dimanche. L’histoire (les records) plane toujours au-dessus de moi, et je suis très heureux d’être en position de l’écrire.” En espérant, pour le public, que le scénario de dimanche sera fait de spectacle, rebondissements et suspense.

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